Titre : |
Où étaient les tableaux : mémoire sur Gertrude Stein et Alice Toklas |
Type de document : |
livre |
Auteurs : |
James Lord (1922-....), Auteur ; Pierre Leyris (1907-2001), Autre |
Editeur : |
Paris : Mazarine |
Année de publication : |
1982 |
Collection : |
Récit Mazarine, ISSN 0244-3980 |
Importance : |
82 p.-[8] p. de pl. |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
2-86374-103-9 |
Prix : |
52 F |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Catégories : |
Biographies ; Collectionneurs et collections ; Stein, Gertrude (1874-1946) ; Toklas, Alice Babette (1877-1967)
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Index. décimale : |
100 Essais |
Résumé : |
"Un nez crochu, une frange sombre au-dessus de sombres yeux perçants et d'une sombre trace de moustache, petite, plutôt voûtée, de gris vêtue - telle était Alice Toklas. Elle me dit :
- Vous êtes le jeune homme qui vient de la part de Picasso, n'est-ce pas ? Eh bien, entrez.
Le vestibule à haut plafond ruisselait de soleil et de nombreux Picasso sans cadre étaient suspendus aux lambris blancs. Il y avait aussi de grands et sombres meubles anciens, et j'essayai d'apprécier toutes les richesses qui m'entouraient sans laisser voir combien j'étais intimidé. Miss Toklas m'emmena au salon, me pria de m'asseoir et me dit que Miss Stein, qui était en train de prendre son bain, allait nous rejoindre d'un instant à l'autre. En fait, elle était déjà là. Qu'elle fût physiquement présente ou non, qu'elle fût en vérité vivante ou morte, Gertrude Stein hanta toujours cette pièce aussi longtemps que celle-ci contint toutes les possessions qui, de manière si éclatatnte, si historique et si impérieuse, rendaient substantielle sa présence. C'étaient par-dessus tout les tableaux. Là où étaient les tableaux était Gertrude." [4e de couv.] |
Permalink : |
https://esbanimes.centredoc.fr/index.php?lvl=notice_display&id=1899 |
Lord James,
Où étaient les tableaux : mémoire sur Gertrude Stein et Alice Toklas, Paris, Mazarine, Coll. « Récit Mazarine », 1982.
Résumé : "Un nez crochu, une frange sombre au-dessus de sombres yeux perçants et d'une sombre trace de moustache, petite, plutôt voûtée, de gris vêtue - telle était Alice Toklas. Elle me dit :
- Vous êtes le jeune homme qui vient de la part de Picasso, n'est-ce pas ? Eh bien, entrez.
Le vestibule à haut plafond ruisselait de soleil et de nombreux Picasso sans cadre étaient suspendus aux lambris blancs. Il y avait aussi de grands et sombres meubles anciens, et j'essayai d'apprécier toutes les richesses qui m'entouraient sans laisser voir combien j'étais intimidé. Miss Toklas m'emmena au salon, me pria de m'asseoir et me dit que Miss Stein, qui était en train de prendre son bain, allait nous rejoindre d'un instant à l'autre. En fait, elle était déjà là. Qu'elle fût physiquement présente ou non, qu'elle fût en vérité vivante ou morte, Gertrude Stein hanta toujours cette pièce aussi longtemps que celle-ci contint toutes les possessions qui, de manière si éclatatnte, si historique et si impérieuse, rendaient substantielle sa présence. C'étaient par-dessus tout les tableaux. Là où étaient les tableaux était Gertrude." [4e de couv.]
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