Titre : |
Calligrammes & compagnie, etcetera : des futuristes à nos jours ; une exposition de papier |
Type de document : |
livre |
Auteurs : |
Jean-François Bory (1938-....), Préfacier, etc. ; Isabelle Maunet-Salliet (1967-....), Auteur de la postface, du colophon, etc. |
Editeur : |
[Marseille] : Éd. Al Dante |
Année de publication : |
DL 2010 |
Importance : |
1 vol. (560 p.) |
Présentation : |
ill. |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-84761-903-4 |
Prix : |
30 EUR |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Anthologies ; Poésie visuelle
|
Index. décimale : |
800 Littérature |
Résumé : |
Cet ouvrage est plutôt conçu comme une exposition de papier que comme une anthologie. Des futuristes catalans, italiens et russes, aux poètes dadaïstes japonais ou allemands, des créationnistes chiliens aux Fluxus suédois ou américains, des concrets brésiliens ou autrichiens aux spatialistes français, de la poésie planiste hongroise à la poesia visiva italienne… toutes les formes poétiques qui ont voulu en découdre avec les formes d'écritures linéaires, pour tendre vers une poésie qui se lirait comme un paysage, se croisent ici.
Malgré leurs spécificités (d'époque, de culture…) les gestes poétiques qui composent cette « exposition de poche » ont en commun de perturber les codes de lecture habituels en provoquant chez le lecteur un impact déstabilisateur. Cette déstabilisation est produite par une utilisation décalée des techniques langagières communément employées pour transmettre un message, ou encore par le détournement, voire le démantèlement de ces techniques.
Toutes ces stratégies communicationnelles proposent de passer de la lecture linéaire à une lecture paysagère. Le lecteur est ainsi confronté à des gestes poétiques qui se déchiffrent un peu comme des rébus ou des équations d'un genre nouveau ; cette expérience de lecture lui demande une prise en compte intelligente de tous les éléments qui composent le poème et des liens qui peuvent se créer entre eux. L'auteur associe le lecteur à la fabrication du poème, ou plutôt à sa continuation, ce dernier étant sollicité pour achever lui-même le geste poétique. Il n'est plus passif, mais participatif. Nous ne sommes plus dans un musée, ni dans un livre, mais dans un atelier, le poète et le lecteur étant du même côté de l'établi… |
Permalink : |
https://esbanimes.centredoc.fr/index.php?lvl=notice_display&id=14011 |
Calligrammes & compagnie, etcetera : des futuristes à nos jours ; une exposition de papier, [Marseille], Éd. Al Dante, DL 2010.
Résumé : Cet ouvrage est plutôt conçu comme une exposition de papier que comme une anthologie. Des futuristes catalans, italiens et russes, aux poètes dadaïstes japonais ou allemands, des créationnistes chiliens aux Fluxus suédois ou américains, des concrets brésiliens ou autrichiens aux spatialistes français, de la poésie planiste hongroise à la poesia visiva italienne… toutes les formes poétiques qui ont voulu en découdre avec les formes d'écritures linéaires, pour tendre vers une poésie qui se lirait comme un paysage, se croisent ici.
Malgré leurs spécificités (d'époque, de culture…) les gestes poétiques qui composent cette « exposition de poche » ont en commun de perturber les codes de lecture habituels en provoquant chez le lecteur un impact déstabilisateur. Cette déstabilisation est produite par une utilisation décalée des techniques langagières communément employées pour transmettre un message, ou encore par le détournement, voire le démantèlement de ces techniques.
Toutes ces stratégies communicationnelles proposent de passer de la lecture linéaire à une lecture paysagère. Le lecteur est ainsi confronté à des gestes poétiques qui se déchiffrent un peu comme des rébus ou des équations d'un genre nouveau ; cette expérience de lecture lui demande une prise en compte intelligente de tous les éléments qui composent le poème et des liens qui peuvent se créer entre eux. L'auteur associe le lecteur à la fabrication du poème, ou plutôt à sa continuation, ce dernier étant sollicité pour achever lui-même le geste poétique. Il n'est plus passif, mais participatif. Nous ne sommes plus dans un musée, ni dans un livre, mais dans un atelier, le poète et le lecteur étant du même côté de l'établi…
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