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Rome (Italie) -- 1527 (Sac de Rome) |
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Titre : Le sac de Rome, 1527 : du premier maniérisme à la contre-Réforme Type de document : livre Auteurs : André Chastel (1912-1990), Auteur Editeur : Paris : Gallimard Année de publication : 1984 Collection : Bibliothèque illustrée des histoires num. 2 Importance : 1 vol. (369 p.) Présentation : ill., portr., jaquette ill. en coul. Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-023248-2 Prix : 225 FRF Note générale : Autres tirages : 1993, 2004. - Notes bibliogr. Bibliogr. p. 333-354. Index Langues : Français (fre) Catégories : 16e siècle ; Art -- Mutilation, dégradation, etc. ; Art de la Renaissance ; Italie ; Maniérisme (art) ; Rome (Italie) -- 1527 (Sac de Rome) ; Vie artistique Index. décimale : 709.031 16e siècle : 1500-1599 Résumé : "Le sac de Rome n'étudie pas l'expédition guerrière du connétable de Bourbon qui a ravagé Rome, dernière manifestation des grandes razzias médiévales : ce qui intéresse André Chastel, professeur d'histoire de l'art au Collge de France, décédé en 1990, ce sont les retentissements de l'événement est ses significations symboliques, le bouleversement des esprits et de la production artistique. Pour la première fois dans l'histoire, au lendemain de l'invention de l'imprimerie, une "presse à sensation" intervient avec l'explosion des libelles, des estampes, des feuilles volantes répandues en France et en Allemagne, la diffusion dans le Nord germanique des pamphlets de propagande, qui dénoncent la Babylone diabolique de la Chrétienté. Toutes ces données qu'on avait jusqu'ici négligé de regrouper commandent la nouvelle étude du drame militaire, politique et religieux qui aboutit à la catastrophe sanglante de mai 1527.
Vasari enregistrait comme un fait remarquable la dispersions des peintres, graveurs, architectes, frappés par l'invasion de Rome et obligés de fuir à Gênes, à Sienne, à Venise ou même, comme Le Rosso, en France. Et à sa suite, la tradition voulait que l'événement marquât le passage, en Italie, de la haute Renaissance au Baroque. Pour André Chastel, ce que le sac a tué, c'est plutôt la première naissance du maniérisme : une quantité d'oeuvres ont été pillées, brisées, souvent perdues. Un style original et élégant se manifestait, dès 1525, dans les oeuvres de Pierino del Vaga, de Peruzzi, de Polidoro, du Parmesan ou du Rosso, style clémentin inspiré d'un retour à l'antique et brisé en plein essor.
La rentrée à Rome, en 1528, d'un pape qui porte la barbe pénitentielle marque le temps des réconciliations et des mesures expiatoires parmi lesquelles, à certains égards, "Le Jugement dernier" de Michel-Ange, conclusion riche en interprétations multiples sur la catastrophe. Statues, médailles, fresques et tombeaux : les oeuvres d'art révèlent la sanction durable du drame restitué dans sa complexité." [4e de couv.]Permalink : https://esbanimes.centredoc.fr/index.php?lvl=notice_display&id=10725
Chastel André, Le sac de Rome, 1527 : du premier maniérisme à la contre-Réforme, Paris, Gallimard, Coll. « Bibliothèque illustrée des histoires », 1984.
Résumé : "Le sac de Rome n'étudie pas l'expédition guerrière du connétable de Bourbon qui a ravagé Rome, dernière manifestation des grandes razzias médiévales : ce qui intéresse André Chastel, professeur d'histoire de l'art au Collge de France, décédé en 1990, ce sont les retentissements de l'événement est ses significations symboliques, le bouleversement des esprits et de la production artistique. Pour la première fois dans l'histoire, au lendemain de l'invention de l'imprimerie, une "presse à sensation" intervient avec l'explosion des libelles, des estampes, des feuilles volantes répandues en France et en Allemagne, la diffusion dans le Nord germanique des pamphlets de propagande, qui dénoncent la Babylone diabolique de la Chrétienté. Toutes ces données qu'on avait jusqu'ici négligé de regrouper commandent la nouvelle étude du drame militaire, politique et religieux qui aboutit à la catastrophe sanglante de mai 1527.
Vasari enregistrait comme un fait remarquable la dispersions des peintres, graveurs, architectes, frappés par l'invasion de Rome et obligés de fuir à Gênes, à Sienne, à Venise ou même, comme Le Rosso, en France. Et à sa suite, la tradition voulait que l'événement marquât le passage, en Italie, de la haute Renaissance au Baroque. Pour André Chastel, ce que le sac a tué, c'est plutôt la première naissance du maniérisme : une quantité d'oeuvres ont été pillées, brisées, souvent perdues. Un style original et élégant se manifestait, dès 1525, dans les oeuvres de Pierino del Vaga, de Peruzzi, de Polidoro, du Parmesan ou du Rosso, style clémentin inspiré d'un retour à l'antique et brisé en plein essor.
La rentrée à Rome, en 1528, d'un pape qui porte la barbe pénitentielle marque le temps des réconciliations et des mesures expiatoires parmi lesquelles, à certains égards, "Le Jugement dernier" de Michel-Ange, conclusion riche en interprétations multiples sur la catastrophe. Statues, médailles, fresques et tombeaux : les oeuvres d'art révèlent la sanction durable du drame restitué dans sa complexité." [4e de couv.]Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 000021368 709.031 CHA Livre Bibliothèque de l'Esban Histoire de l'art par périodes Disponible Documents numériques
Portrait d'André Chastel dans l'UniversalisURL